.. Petite Plume ..

Quand je lève les yeux au ciel,
Toujours je la vois qui étincelle,
Semblant nous protéger,
Du froid et de l'obscurité.

Toujours elle est là,
Très haut tout là-bas,
Et même si parfois elle est à moitié,
Je sais qu'elle reste aussi attentionnée.

Elle n'a pas de lèvre pour sourire,
Elle n'a pas de voix pour rire,
Mais je sais qu'elle a un coeur,
Rempli d'amour et de bonheur.

Elle n'est sûrement pas immortelle,
Mais je sais qu'elle me sera fidèle,
Toute sa vie et au-delà,
Car elle est là pour moi.

La lune est mon amie,
Ma confidente de la nuit,
Qui m'écoute en silence,
Me rassurant de sa précense.

C'est un animal mystérieux,
Au regard intelligent et pénétrant,
Les étoiles s'emmêlent dans sa queue,
Lorsqu'il se promène dans le vent.

C'est le cheval d'argent.

Il ne regarde pas derrière,
Il avance dignement, sans peur,
Malgré le vent dans sa crinière,
Malgré le temps qui le leurre.

C'est le cheval d'argent.

Quand il vous regarde dans les yeux,
On dirait qu'il scrute votre âme,
Il fait le salut aux hommes courageux,
Et fait la révérance devant les dames.

C'est le cheval d'argent.
Le plus beau, le plus grand,
Le plus fort, le plus galant,
C'est le cheval d'argent

Mes souvenirs ne sont pas très claires,
Mais je me souviens des matins d'hivers,
Quand nous étions tous en train de déjeuner,
Devant une tasse fumante de lait chocolaté.

Je me souviens des promenades d'automnes,
On ramassait des feuilles pour notre album,
Nos parents nous regardaient en souriant,
Pendant qu'on se promenait en riant.

Mes souvenirs d'enfance,
Sont bien lointains,
Mais quand j'y repense,
Je m'en souviens.

Je me remémore tous ces moments,
Ou je ne n'avais pas à m'inquiéter,
Je jouait, comme tous les autres enfants,
Mais ce temps est maintenant du passé.

J'aime plonger dans ma mémoire,
Pour retrouver ces moments magiques,
Je me revois quand j'avais peur du noir,
Ca me rend un peu nostalgique.

Et malgré moi, je grandis,
Mon esprit se met à changer,
Mais ça fait partie de la vie,
Je ne peux que l'accepter.

Une petite larme tombe sur ma main,
Puis je l'essuie, je reviens au présent,
Et sans rouspéter, je continue mon chemin.
Vers mon futur, en laissant filer le temps.

Ce soir, il faisait bien sombre
Elle était seule dans la pénombre
Assise sur la pierre dure
Son coeur battant à toute allure.

Ses larmes claires comme du crystal
Coulaient sur son visage tout pâle
Pour s'écraser sur le sol glacé
Tout ça dans un silence figé.

Elle, c'était un ange
Perdue sur nos terres étranges
Sa tristesse était si pure, si profonde
Qu'elle faisait trembler le monde.

La belle souffrait d'un mal sourd
Qu'on appelle ici amour
Son coeur si doux était brisé
Qui sait si il pourrait être réparé...

Odeur acre qui flotte dans l'air,
Odeur de désespoir et de misère,
Seule je me tiens, raide, muète,
Moi, jeune fille si chétive, si désuète.

La vie ne tiens qu'à un fil,
Un fil si mince, si fragile,
La notre et celle de ceux qu'on aime,
C'est ce que j'ai appris aujourd'hui-même.

Tu es parti, tu m'as laissé
Tu n'as pas eu de choix, tu as été forcé,
Forcé de mourir, forcé de lâcher ma main,
Me laissant seule, avec mon chagrin

Je suis seule, ce soir,
Je te cherche à tâton dans le noir,
Mais tu n'es pas là,
Tu n'est plus là

Je t'attends, dans mes draps,
Mais tu ne viendra pas,
Je le sais, mais j'attends pourtant,
Peut-être suis-je folle, maintenant?

Un jour dans un port,
Au moment où l'on jetait l'encre par-dessus bord,
Avant de partir se rencontrèrent,
Trois vieux loups de mer.
Le premier était ivre de richesse et de pouvoir,
Le deuxième buvait matin au soir,
Et le troisième avait une jambe de bois,
Qui croulait son son poids.
Le premier capitaine déclare :
- Je vous parie qu'avant ce soir,
Je reviendrai avec un requin mort,
Que je revendrai pour un grand sac d'or.
Le deuxième capitaine déclare :
- Je vous parie qu'avant ce soir,
Je reviendrai avec un requin fraîchement pêché,
Que je vendrai pour acheter des boissons alcoolisées.
Le troisième capitaine déclare :
- Je vous propose que le premier qui, avant ce soir,
Rapportera un requin bien gras,
Gagnera de chacun de nous ce qu'il voudra.
Les capitaines acceptèrent ce défi,
Et chacun parti sur son bateau bien à lui.
Le premier et le deuxième capitaine,
Aurait juré sur la tête de la reine,
De pouvoir gagner ce pari les doigts dans le nez.
Après tout, comme un homme à la jambe de bois pourrait gagner?
Ainsi, les deux marins,
Partirent, harpon en main,
Tandis que l'autre était sûr que sans même bouger,
Il allait triompher.
Et ce fut ce qui arriva,
Car malgré que ce requin jamais il ne l'attrapât,
Lui avait gardé sa vie,
Tandis que les deux autres avaient péri,
Et ce même si une jambe lui manquait,
Car il avait sû voir la folie de ce projet.
Cette fable vous aura peut-être appris,
Que connaître ses limites est un atout sans prix.

Je me sentais si bizzare...
J'avais presque du mal à l'croire,
Mais je crois que j'peux affirmer,
Que je vient de rencontrer...

L'amour...
Que j'cherche depuis le premier jour...

Dès qu'je l'ai vu,
J'ai rien senti au début,
Mais c'est quand il m'a regardé,
Que mon coeur a chaviré.

Ses yeux, son visage,
Tout en lui me ravage.
J'aimerais tant pouvoir me libérer,
Sotir tous ces mots, sortir la vérité.

Mais j'suis pas habituée... à...

L'amour...
Que j'cherche depuis le premier jour...
Maintenant que j'lai trouvé,
Je cherche à le libérer,
Lui faire savoir que mon coeur,
Bat pour lui à cent milles à l'heure!

Peut-être qu'un jour,
Il m'avouera son amour,
Dans mes rêves c'est c'que j'vois...
De ca belle et grave voix...
Il me déballe ses sentiments,
Et il m'embrasse passionément...

C'est l'amour...
Que je cherche depuis le premier jour...
Maintenant que j'lai trouvé,
Je cherche à le libérer,
Lui faire savoir que mon coeur,
Bat pour lui à cent milles à l'heure!

Ooh oui c'est l'amour!
J'ai chaud comme dans un four,
Quand il me r'garde, quand il m'sourit!
Quand il me parle oh je rougis!
J'me sens bête mais j'y peux rien,
Dans le fond, est-ce si bien...

L'amour?
Mmmm... J'suis en amour.